Le solstice est une période de transition, même si nous vivons une année de transition intense.
La terre tourne sur son axe, comme toujours, et tourne autour du soleil, comme toujours, mais la juxtaposition des angles crée des changements de perception qui modifient notre expérience. Ici, dans l’hémisphère Nord, l’obscurité commence à céder à nouveau la place à la lumière. Il y a beaucoup de symbolisme associé à la lumière : positivité, vie, croissance, nouveau départ….
Et pourtant, à l’autre bout du monde, la même inclinaison axiale et la même position de la terre par rapport au soleil entraînent un allongement de l’obscurité.
Même si l’obscurité a ses propres associations – lourdeur, chagrin, désespoir – elle n’est pas intrinsèquement mauvaise. Le sol le plus sombre est le plus fécond, le plus riche et le plus plein de potentiel. Le film celluloïd ne peut être développé que dans l’obscurité, sinon l’image s’estompe. Et ce sont les nuances de silence entre les notes d’une chanson qui lui donnent sa cadence et son débit.
Clair et sombre. La joie et la tristesse. La vie et, oui, la mort. Tous se réunissent dans une danse cosmique de la vie, nous invitant à expérimenter l’intégralité des possibilités de la vie.
Puissiez-vous profiter de la chaleur de la lumière au milieu de l’obscurité.
Puissiez-vous chérir les bénédictions des ténèbres au milieu de la lumière.
Que votre vie soit une bénédiction pour le monde.
Namasté.